APPROCHE TISSULAIRE DE L’OSTÉOPATHIE
A.T Still, fondateur de l’ostéopathie disait: « trouver la santé devrait être notre objectif. N’importe qui peut trouver la maladie ».
L’approche tissulaire de l’ostéopathie envisage le corps humain comme une organisation de structures (tissus, os ,organes) et une organisation de consciences, qui communiquent par le mouvement. La réticence à communiquer caractérise une zone de rétention.
Le praticien peut par sa présence, son attention et son intention, s’adresser au tissu et communiquer avec lui, en se synchronisant à la densité, la tension et la vitesse des tissus. Ce contact se traduit par la mise en mouvement de la structure.
Trois grands types d’événements peuvent conduire à des rétentions : les dysfonctions traumatiques (accidents, chutes…), les dysfonctions métaboliques (excès, carences, intoxication) et les situations de stress.
Toutes les trois correspondent à des situations relationnelles dans lesquelles le système vivant ne parvient pas à gérer l’énergie et l’information auxquelles il est confronté. Cela se traduit par une augmentation de la densité, de la tension et de l’inertie des tissus.
La zone en se rétractant, attire à elle les tissus qui lui sont connectés, ce qui altère la mécanique profonde de tout le système, l’obligeant à créer des adaptations. Aussi, la zone étant en hypocommunication, (donc sans mouvement) assure moins bien la ou les fonctions qui lui sont dévolues, obligeant l’organisme à mettre en place des fonctionnements compensateurs. Sur le plan circulatoire, il y a ralentissement et stagnation des flux liquidiens induisant stases et accumulations de substances potentiellement toxiques.
MA FORMATION:
Approche tissulaire de l’ostéopathie, selon Pierre TRICOT. Emmanuel ESCALLE. 2019
Il s’agit de techniques très douces mais très puissantes.